20 janvier 2016
Le choix de la journée
- Le choix de la journée du 30 septembre est loin d’être anodine [...]
(Philippe Orfali, dans Le Devoir du 9 septembre 2015.)
Ce qui est ou n'est pas anodin, ce n'est pas la journée, mais le choix de la journée :
Le choix de la journée du 30 septembre est loin d’être anodin [...]
* * * * *
-
[...] a ajouté M. Blais, qui prenait part mardi à une activité de la Fondation pour l’alphabétisation, à l’occasion de la journée internationale dévouée à cette cause.
Je lis l'observation suivante dans le Multidictionnaire : « L'adjectif dévoué ne s'emploie qu'en parlant d'une personne; pour une chose, on emploiera plutôt voué ou consacré. » On aurait pu écrire :
[...] à l'occasion de la journée internationale consacrée à cette cause.
[...] à l'occasion de la journée internationale dédiée à cette cause.
* * * * *
-
Il a indiqué ne pas croire que les pourparlers avec les syndicats soient plus ardus que les précédentes, contrairement à ce que ceux-ci affirment, et ce, même si elles ont été entamées il y a déjà 10 mois.
Pourparlers est un nom masculin :
Il a indiqué ne pas croire que les pourparlers avec les syndicats soient plus ardus que les précédents, contrairement à ce que ceux-ci affirment, et ce, même s'ils ont été entamés il y a déjà 10 mois.
Sans doute le journaliste avait-il utilisé, dans un premier temps, négociations ou discussions.
Line Gingras
Québec
« 34 000 profs optent pour la grève » : http://www.ledevoir.com/societe/education/449615/compress...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:12 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
18 janvier 2016
Fut-elle ou fût-elle?
- Où et quand la censure — fut-elle celle des antiracistes — a-t-elle jamais été une solution?
(Christian Rioux, dans Le Devoir du 15 janvier 2016.)
Nous n'avons pas affaire ici au passé simple de l'indicatif, mais à l'imparfait du subjonctif :
La routine si puissante en France, où toute nouveauté, fût-elle [= même si elle est] excellente et parfaitement pratique, est sûre d'être mal accueillie. (Gautier dans le Petit Robert, à l'article « routine ».)
Il fallait écrire :
Où et quand la censure — fût-elle celle des antiracistes — a-t-elle jamais été une solution?
Line Gingras
Québec
« La censure en "temps réel" » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
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Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
17 janvier 2016
Elles
- Elles ont commencé à changer il y a longtemps, quand elles ont eu enfin accès à l’éducation et qu’on a cessé de leur dire que leur monde allait être limité par les murs d’une maison où elle aurait pour responsabilité de rendre un homme heureux et d’élever des enfants.
(Lise Payette, dans Le Devoir du 15 janvier 2016.)
On semble avoir pratiqué la relecture rapide :
Elles ont commencé à changer il y a longtemps, quand elles ont eu enfin accès à l’éducation et qu’on a cessé de leur dire que leur monde allait être limité par les murs d’une maison où elles auraient pour responsabilité de rendre un homme heureux et d’élever des enfants.
- Quelle surprise pour elles quand on leur a finalement expliqué que le monde était bien plus grand que ça et qu’éventuellement elle pouvait envisager de sortir [...]
Quelle surprise pour elles quand on leur a finalement expliqué que le monde était bien plus grand que ça et qu’éventuellement elles pouvaient envisager de sortir [...]
Line Gingras
Québec
« 2016, une autre année de grogne » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/460252/2016-une-...http://www.ledevoir.com/politique/quebec/460252/2016-une-...
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Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:14 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
15 janvier 2016
Trop intelligent
- Trop intelligent pour savoir qu'il n'était pas immortel, j'imagine que René Angélil s'accrochait malgré tout à un espoir fou [...]
(Nathalie Petrowski, dans La Presse du 15 janvier 2016.)
René Angélil était trop intelligent pour ne pas savoir qu'il n'était pas immortel.
Line Gingras
Québec
« Des défaites, mais jamais de défaitisme » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/nathalie-petrows...
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Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
19:13 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
11 janvier 2016
Appuyer ou s'opposer à un parti politique
- Cette loi stipule qu’il est illégal pour un tel organisme d’appuyer ou de s’opposer directement ou indirectement à un parti politique.
(La Presse canadienne, dans Le Devoir du 21 septembre 2015.)
Deux verbes coordonnés ayant un même complément devraient aussi avoir la même construction. Or, si l'on s'oppose à quelque chose ou à quelqu'un, on appuie quelque chose ou quelqu'un. Le journaliste aurait pu écrire :
Cette loi stipule qu’il est illégal pour un tel organisme d’appuyer un parti politique ou de s’y opposer directement ou indirectement à un parti politique.
J'ai déjà abordé la question ici.
Line Gingras
Québec
« Le Parti vert se tourne vers l’ARC pour obtenir son invitation » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/450620/debat-de-...
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Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:25 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
08 janvier 2016
Sur les lignes arrières
Arrière, adjectif variable ou invariable; les lignes arrières ou les lignes arrière; orthographe.
- Plus question de rester [...] sur les lignes arrières à faire de l’humanitaire.
(Bernard Descôteaux, dans Le Devoir du 30 septembre 2015.)
D'après le résultat de mes recherches, arrière est invariable lorsqu'il est employé comme adjectif :
Les pneus arrière sont usés. (Multidictionnaire.)
Les roues arrière. Ses pattes arrière. (Hanse-Blampain.)
Les sièges arrière. (Petit Robert.)
Les feux arrière d'une automobile. (Grand Robert. Les auteurs notent cependant : « On trouve l'accord roues arrières chez Duhamel. »)
Places, roues, sièges arrière. (Trésor de la langue française informatisé.)
Il fallait écrire :
Plus question de rester [...] sur les lignes arrière à faire de l’humanitaire.
Line Gingras
Québec
« L'échec de Harper » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/451304/politique...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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07 janvier 2016
Seuls 55
- Le nombre de demandes présentées chaque année a chuté de moitié entre 2010-2011 et cette année, passant de 141 en 2010 à 62 aujourd’hui. Seuls 55 ont finalement obtenu le feu vert cette année.
(Philippe Orfali, dans Le Devoir du 5 janvier 2016.)
Le nom demandes est sous-entendu après 55 :
Le nombre de demandes présentées chaque année a chuté de moitié entre
2010-2011 et cette année, passant de 141 en 2010 à 62 aujourd’hui. Seules 55 ont finalement obtenu le feu vert cette année.
Line Gingras
Québec
« Les "écoles passerelles" n’ont pas la cote » : http://www.ledevoir.com/societe/education/459351/acces-a-...
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Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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03 janvier 2016
Il a milité pour avoir appelé...
- Raif Badawi est ce Saoudien qui a milité pour une glasnost à la saoudienne, pour avoir appelé à un peu de liberté dans cette théocratie islamiste à la rigueur stalinienne.
(Patrick Lagacé, dans La Presse du 31 décembre 2015.)
Il a milité pour avoir appelé...? On milite pour une glasnost, pour l'indépendance, pour la justice, pour la liberté, pour la libération d'un prisonnier, pour que lumière soit faite (et non pour avoir fait la lumière). Je suggérerais :
Raif Badawi est ce Saoudien qui a milité pour une glasnost à la saoudienne, qui a appelé à un peu de liberté dans cette théocratie islamiste à la rigueur stalinienne.
Raif Badawi est ce Saoudien qui a milité pour une glasnost à la saoudienne, pour avoir appelé à un peu de liberté dans cette théocratie islamiste à la rigueur stalinienne.
Line Gingras
Québec
« Raif Badawi et nous » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/patrick-lagace/2...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
18:20 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
02 janvier 2016
Place du complément déterminatif
- [...] elle cherchait à parrainer des membres de sa famille (l’oncle et la tante — et leurs cinq enfants — d’Aylan ont finalement été accueillis comme réfugiés dimanche dernier).
(Guillaume Bourgault-Côté et Marco Fortier, dans Le Devoir du 31 décembre 2015.)
Le passage entre parenthèses se lirait mieux si le complément déterminatif, Aylan, était rapproché des noms auxquels il se rattache :
[...] elle cherchait à parrainer des membres de sa famille (l’oncle et la tante d'Aylan — et leurs cinq enfants — ont finalement été accueillis comme réfugiés dimanche dernier).
Line Gingras
Québec
« L'année de tous les défis » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/459172/bilan-pol...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
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31 décembre 2015
Il les avait qualifié de « nécessaires »
- Le ministre n’en est pas à sa première bourde. Le Journal de Québec s’amusait même à recenser ses « quatre pires » mercredi, dont les forages de TransCanada, qu’il avait qualifié de « nécessaires » pendant des mois avant de reculer.
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 8 octobre 2015.)
Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde avec le complément d'objet direct, si celui-ci précède le verbe. Il avait qualifié quoi? les forages :
[...] dont les forages de TransCanada, qu’il avait qualifiés de « nécessaires » pendant des mois avant de reculer.
Line Gingras
Québec
« Contamination multiple » : http://www.ledevoir.com/politique/montreal/452017/deverse...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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29 décembre 2015
Il parcoure une édition
Il parcoure, il parcourt; conjugaison du verbe parcourir; grammaire française; orthographe.
- Sur cette photo non datée, Adolf Hitler parcoure* une édition parchemin de « Mein Kampf », bible de l’antisémitisme et du nazisme.
(Légende de la photo accompagnant un article de Christian Rioux, dans Le Devoir du 29 décembre 2015.)
Au présent du subjonctif, on écrit que je parcoure, que tu parcoures, qu'il parcoure; au présent de l'indicatif, toutefois, on écrit je parcours, tu parcours, il parcourt :
Sur cette photo non datée, Adolf Hitler parcourt une édition parchemin de Mein Kampf, bible de l’antisémitisme et du nazisme.
Line Gingras
Québec
* Le 5 janvier 2016 à 15 h 40, je vois que la faute a été corrigée.
« Faut-il rééditer "Mein Kampf"? » : http://www.ledevoir.com/international/europe/458966/faut-...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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28 décembre 2015
Le successeur aux conservateurs
Successeur à, successeur de.
- Présenté comme le successeur probable aux conservateurs dans les sondages d’avant-campagne, le NPD de Thomas Mulcair [...]
(Fabien Deglise, dans Le Devoir du 28 décembre 2015.)
On succède à quelqu'un, mais on est le successeur de quelqu'un :
Madame X est le successeur du ministre Y. (Hanse et Blampain.)
Elle est le successeur de son père. (Multidictionnaire.)
[Il passait] pour un grand naturaliste, pour le successeur de Buffon. (Balzac, dans le Petit Robert.)
[...] je ne vois alors dans vos amants que les successeurs d'Alexandre [...] (Laclos, dans le Grand Robert.)
L'Internationale ouvrière socialiste fondée à Hambourg en 1923 (qui se considérait elle-même comme l'organisme successeur de la IIe Internationale instituée à Paris en 1889). (Meynaud, dans le Trésor de la langue française informatisé.)
Le NPD n'a pas été présenté aux conservateurs comme le successeur probable d'on ne sait qui; il a été présenté dans les sondages comme le successeur probable des conservateurs. Il fallait écrire :
Présenté comme le successeur probable des conservateurs dans les sondages d’avant-campagne, le NPD de Thomas Mulcair [...]
Line Gingras
Québec
« Le temps qu’il a fait en 2015 » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/458...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
27 décembre 2015
Un cinquième
- Un cinquième de ceux qui ne votent pas affirme qu’il ne sait pas où voter. Leurs noms sont absents de la liste électorale.
(Jean-François Nadeau, dans Le Devoir du 20 octobre 2015.)
Le cinquième en question forme un groupe, mais ce groupe est composé d'individus, dont les noms sont absents – au pluriel – de la liste électorale; il me semblerait donc logique de s'en tenir au pluriel :
Un cinquième de ceux qui ne votent pas affirment qu’ils ne savent pas où voter. Leurs noms sont absents de la liste électorale.
Line Gingras
Québec
« Coup de poing » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/453022/coup-de-p...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
22:09 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
23 décembre 2015
Une question de principe
- En cela, ils tranchent avec les autres nord-américains chez qui l’idée de tolérance a hissé la liberté religieuse au rang de principe pour ainsi dire sacrée.
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 18 décembre 2015.)
- Nord-Américain, employé comme nom, prend deux majuscules.
- La liberté religieuse est vue comme un principe sacré.
Il fallait écrire :
En cela, ils tranchent avec les autres Nord-Américains, chez qui l’idée de tolérance a hissé la liberté religieuse au rang de principe pour ainsi dire sacré.
Line Gingras
Québec
« Injuste Justin » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/458311/parallele...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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22 décembre 2015
Liberté de penser et d'expression
- La liberté de penser et d’expression qui caractérise ce journal est inimaginable [...]
(Guylaine Massoutre, dans Le Devoir du 19 décembre 2015.)
En théorie, les deux compléments de liberté pourraient être des verbes :
La liberté de penser et d’exprimer qui caractérise ce journal est inimaginable [...]
Je m'attendrais davantage à lire, cependant :
La liberté de pensée et d’expression qui caractérise ce journal est inimaginable [...]
Line Gingras
Québec
« Le métier fragile des journalistes » : http://www.ledevoir.com/culture/livres/458287/litterature...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
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17:26 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
19 décembre 2015
Doubler la mise
- Il [...] a mis en branle le processus de mise sur pied d’une enquête sur les femmes autochtones assassinées et disparues.
(Manon Cornellier, dans Le Devoir du 19 décembre 2015.)
Je suggérerais :
Il [...] a lancé le processus de mise sur pied d’une enquête sur les femmes autochtones assassinées et disparues.
Line Gingras
Québec
« Sur les chapeaux de roue » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/458409/sur-les-c...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
17 décembre 2015
Blu-ray et autres figurines
- [...] sans compter les revenus issus de la vente et de la location de vidéocassettes, DVD, Blu-ray et autres figurines.
(François Lévesque, dans Le Devoir du 12 décembre 2015.)
Les disques Blu-ray ne sont pas des figurines :
[...] sans compter les revenus issus de la vente et de la location de vidéocassettes, DVD, Blu-ray et autres figurines.
Par ailleurs, comme je doute que l'on fasse vraiment la location de figurines, je conseillerais peut-être d'écrire :
[...] sans compter les revenus provenant des vidéocassettes, DVD, Blu-ray et figurines.
Line Gingras
Québec
« "Star Wars" : du film au phénomène » : http://www.ledevoir.com/culture/cinema/457777/cinema-star...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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16 décembre 2015
Victimes
- Il est temps d’honorer les 3201 victimes, dont le tiers ont été enterrés dans des endroits inconnus sans même avoir été identifiés, estime la Commission.
(Marco Fortier, avec Robert Dutrisac, dans Le Devoir du 16 décembre 2015.)
Ne perdons pas de vue que victime est un nom féminin :
Il est temps d’honorer les 3201 victimes, dont le tiers ont été enterrées dans des endroits inconnus sans même avoir été identifiées, estime la Commission.
Line Gingras
Québec
« Promesse d'une ère nouvelle » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/458043/une-nouve...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
15 décembre 2015
Avec le président de la première ministre
- Le premier ministre [...] reçu à l’Élysée par le président François Hollande, accueillant dans les bureaux de la Francophonie Al Gore qui l’a encensé, signant une entente avec le gouverneur de la Californie, Jerry Brown, donnant un point de presse avec le président du gouvernement basque, Inigo Urkullu, et de la première ministre d’Écosse, Nicola Sturgeon.
(Robert Dutrisac, dans Le Devoir du 12 décembre 2015.)
Non, le président du gouvernement basque n'est pas en outre celui de la première ministre d'Écosse : on voulait dire, simplement, que le premier ministre du Québec a donné un point de presse avec ces deux dirigeants. Il fallait surveiller l'emploi des prépositions :
[...] donnant un point de presse avec le président du gouvernement basque, Inigo Urkullu, et de la première ministre d’Écosse, Nicola Sturgeon.
Line Gingras
Québec
« Au Québec d’exister grâce à l’environnement » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/457798/diplomati...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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13 décembre 2015
On s'amuse avec l'orthographe : récolte du 8 décembre*
Je vous invite à la pêche aux fautes d'orthographe
On chantait les louanges du soit disant champion de l'environnement. Hors rien, dans les discours de circonstances du chef de l'opposition officiel [aucun lien avec monsieur Péladeau ni avec l'un ou l'autre de ses prédécesseurs], ne laissaient croire qu'il envisageait, sérieusemen ou non, de crée une école d'écologie. Il dis aujourd'hui le contraire? À huit clos, il reconnaît que ce serait tout un défit de donner un cour de patinage dans un tel établissement. Par ailleurs, on ne parle pas suffisament de tout ceux qui, assomés par les coupures de journaux, on voté pour que soient rayées de la carte du ciel certaines régions de l'arctique, surtout celles qui se sont réchauffés depuis qu'on veut liquéfié le gaz naturel. On devraient régler cette question, plus brûlante que d'autre, et féliciter les enseignants qui l'ont intégré à leurs cours de gestion hôtelière : grâce à eux, relève assuré dans les bars laitiers de la galaxie. Et quel autonomie énergétique! Pouvoir compter sur les glaciers pour la conservation des glaces, voilà qui serait rafraissisant.
Les avez-vous toutes relevées?
On chantait les louanges du soit disant champion de l'environnement. Hors rien, dans les discours de circonstances du chef de l'opposition officiel [aucun lien avec monsieur Péladeau ni avec l'un ou l'autre de ses prédécesseurs], ne laissaient croire qu'il envisageait, sérieusemen ou non, de crée une école d'écologie. Il dis aujourd'hui le contraire? À huit clos, il reconnaît que ce serait tout un défit de donner un cour de patinage dans un tel établissement. Par ailleurs, on ne parle pas suffisament de tout ceux qui, assomés par les coupures de journaux, on voté pour que soient rayées de la carte du ciel certaines régions de l'arctique, surtout celles qui se sont réchauffés depuis qu'on veut liquéfié le gaz naturel. On devraient régler cette question, plus brûlante que d'autre, et féliciter les enseignants qui l'ont intégré à leurs cours de gestion hôtelière : grâce à eux, relève assuré dans les bars laitiers de la galaxie. Et quel autonomie énergétique! Pouvoir compter sur les glaciers pour la conservation des glaces, voilà qui serait rafraissisant.
Corrigé
On chantait les louanges du soi-disant champion de l'environnement. Or rien, dans les discours de circonstance du chef de l'opposition officielle [aucun lien avec monsieur Péladeau ni avec l'un ou l'autre de ses prédécesseurs], ne laissait croire qu'il envisageait, sérieusement ou non, de créer une école d'écologie. Il dit aujourd'hui le contraire? À huis clos, il reconnaît que ce serait tout un défi de donner un cours de patinage dans un tel établissement. Par ailleurs, on ne parle pas suffisamment de tous ceux qui, assommés par les coupures de journaux, ont voté pour que soient rayées de la carte du ciel certaines régions de l'Arctique, surtout celles qui se sont réchauffées depuis qu'on veut liquéfier le gaz naturel. On devrait régler cette question, plus brûlante que d'autres, et féliciter les enseignants qui l'ont intégrée à leurs cours de gestion hôtelière : grâce à eux, relève assurée dans les bars laitiers de la galaxie. Et quelle autonomie énergétique! Pouvoir compter sur les glaciers pour la conservation des glaces, voilà qui serait rafraîchissant.
Line Gingras
Québec
* Les fautes ont été recueillies dans les commentaires faisant suite à des articles de journalistes, et insérées dans un texte absurde de mon cru.
19:17 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, médias
11 décembre 2015
Telle quelle
- Si le projet de loi 86 devenait loi telle quelle, nous devrions revoir l’axiome démocratique [...]
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 10 décembre 2015.)
Ce n'est pas la loi qui serait telle quelle, mais le projet de loi qui resterait tel quel (c'est-à-dire qui conserverait le même contenu) en devenant loi :
Si le projet de loi 86 devenait loi tel quel, nous devrions revoir l’axiome démocratique [...]
Line Gingras
Québec
« Chambardement utile? » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/457530/gouvernan...
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